DECOUVERTE DU BIKE Votre Culture Vélo...

Si il y a une bien une nouveauté dans le vélo en 2014, c’est le vtt électrique à vocation sportive, pour beaucoup c’est une hérésie...mais au fond quoi de mieux qu’un test grandeur nature validé par un compétiteur de haut vol ?

Pour cela votre magasin Culture Vélo Toulouse Blagnac laisse la parole à Rémy Durand, l’enduriste qui écume l’ensemble des épreuves enduro de l’hexagone.

DECOUVERTE DU BIKE

Votre Culture Vélo Toulouse-Blagnac vient d’accueillir le petit dernier de Lapierre : l’Overvolt FS C’est un tout-suspendu électrique ou VTT VAE avec 140mm de débattement avant et arrière.

La conception innovante du cadre Aluminium Suprême 6, a permis d’intégrer subtilement le tout nouveau moteur central Bosch Performance bridé à 25km/h. Ce moteur est devenu une vraie référence sur le marché des vélos électriques depuis sa présentation en 2010. Sa gestion électronique a été revue, plus compact, cartographie survitaminée, & également amélioration du rendement permettant d’augmenter son autonomie.

La batterie est une Bosch Performance lithium-ion 400Wh disposée sur le tube oblique et qui offre +30% d’autonomie par rapport à la même batterie en 300 Wh.

La fourche une Rock Shox Revelation RL 140 mm & l’amortisseur un Lapierre R 140 mm.Les roues ont suivi la mode et ont adopté le standard de 27.5’ avec des Mach1 Neo Disc tandis que les pneus ont été confiés à Michelin avec les modèles Wild Grip’R Reinforced 27.5 X 2.35. La transmission est une Shimano XT 1x10 avec un dérailleur shadow + et les manettes sont des Shimano SLX SLM670.

Les freins sont des formula T1s bien puissants avec des disques en 180 mm. Et enfin on trouve un pédalier Race Face avec manivelle de 170 mm et plateau spécifique de 15 dents.

Les présentations étant faites, passons aux petits réglages rituels avant de partir avec un nouveau bike :

  • Installation d’une paire de pédales automatiques SPD shimano XTR M980 (XC sans cage)
  • Un peu d’air dans la fourche, dans l’amortisseur histoire d’avoir un SAG honnête autour de 30%2 bars dans chaque pneu histoire de faire un compte rond.
  • Réglages de la position des leviers de freins et manettes de vitesses
  • Quelques rapides réglages de rebond au feeling et c’est parti ! Et là….tout de suite il est clair que c’est un taille L, beaucoup trop grand pour mon petit mètre 75 ! C’est reparti pour quelques modifications supplémentaires !
  • Installation d’une potence planet X 50 mm beaucoup plus courte que l’origine
  • Pose d’une tige de selle plus courte avec une selle italia SLR (pour le confort !) permettant d’atteindre les pédales.

Un fois équipé ainsi le vélo me tombe déjà mieux sous les mains et les fesses et dépasse légèrement les 21 kilos.

DECOUVERTE DU SYSTEME ELECTRIQUE

Maintenant il me faut attaquer le vif du sujet et découvrir le cœur de l’objet. Après un rapide briefing de Christophe & Sylvain, je me lance avec une certaine appréhension (pour ne pas dire allergie à la technologie) à la découverte des éléments qui ne figurent pas sur la check list des VTT habituels : moteur, batterie, chargeur, ordinateur de bord, manette.

La batterie se monte et se démonte du cadre avec une clef. Son chargement est très rapide (en 3h max c’est emballé) et surtout très facile. Je retrouve le fameux plug & play qui me manque souvent dans les nouveaux appareils électroniques dont les notices sont infinies.

L’ordinateur de bord indique la vitesse actuelle, la vitesse maximale et moyenne, le mode d’assistance, le kilométrage, le niveau de charge. l’autonomie restante, la distance parcourue ou le temps de trajet. Une simple pression sur le bouton power et tout s’affiche.

La commande déportée sur le guidon permet, encore une fois de façon très intuitive, de passer facilement sur un des 5 modes d’assistance qu’offre le moteur.

OFF : l’assistance est désactivée. Là il faut être costaud pour amener les 21 kilos de la bête. ECO : le mode Eco offre une autonomie maximale autour de 90 kms mais à seulement 30 % de puissance. Tour : le mode Tour est dédié à une utilisation « tranquille » en randonnée. Sport : le mode sport pour une utilisation… sportive. Ce mode est particulièrement adapté en terrain montagneux et en condition urbaine car il facilite grandement les relances. Turbo : enfin, le mode turbo permettra de délivrer la puissance maximale du moteur et sera particulièrement efficace avec des fréquences de pédalage rapides. Autonomie la plus faible autour des 30 kms.

Moi qui ne suis pas un geek…je n’ai jamais eu à réfléchir, donc vous y arriverez facilement ! C’est un véritable jeu d’enfant de passer d’un mode à l’autre en fonction du terrain et de regarder l’impact sur l’automomie.

ESSAIS TERRAIN

Les essais parking, réglages, modifications, tour du propriétaire et autres formalités d’usage étant réglées….il ne reste qu’une chose à faire : ESSAYER ! Votre humble testeur est un habitué des courses d’enduro et DH marathon avec une forte influence DH et une bonne capacité à faire vieillir le matériel prématurément ! Qu’on se le dise, on va voir ce qu’il a dans le ventre ce jouet électrique !!!!

Essai 1 : vendredi 20 décembre

Après une sortie bien boueuse de 1h30 de XC dans la forêt de Bouconne, je sors l’overvolt du Jumpy J’attaque gentiment par quelques tours de parking pour voir comment se comporte l’objet, puis rapidement je pars sur les petits sentiers boueux et virevolants les plus proches. Le vélo est confortable, facile à rouler. La prise en main ultra rapide et sans surprise. Au moindre coup de pédale, un petit sifflement accompagné d’une grosse poussée fait accélérer (beaucoup) plus vite que d’habitude.

Je tourne les jambes comme lors d’une récup….et le vélo avance comme si je sprintais ! C’est très étonnant, bluffant…..euh démoniaque même. Rapidement je me retrouve à monter et descendre tous les talus que je trouve, sauter à gauche à droite. L’engin est lourd mais l’assistance compense cela, du moins au niveau relance/vitesse. Tout de suite plusieurs choses me surprennent :

  • Le vélo accélère comme une flèche jusqu’à 25 km/h (voire 27 km/h) et puis….c’est le drame…..pour aller au-delà, plus d’assistance…..tout à la force…et avec 21 kilos ça ne passe pas très bien.
  • L’assistance est intelligente, si je pédale doucement et sans forcer, elle m’aide un peu, si je pédale "comme un âne", elle donne tout également, c’est plaisant !!!
  • L’assistance ne fonctionne qu’au pédalage….donc une fois que la relance ou la prise de vitesse est terminée et qu’on arrête de pédaler pour adopter une position ride, l’assistance se coupe littéralement, et là on sent toute l’inertie de la bête, donnant l’impression d’un ralentissement….

Ça fait déjà 30 minutes que je fais le con avec ce véritable joujou pour grands enfants. Les gens me regardent d’un air bizarre, faut dire qu’un vélo qui passe à des allures déraisonnables avec un bruit de sifflement ça surprend ! C’est tellement amusant qu’il fait déjà nuit et que je ne m’en suis même pas rendu compte. Allez, on range le jouet ! Les premières sensations sont très prometteuses et on peut déjà dire que le système ne craint pas l’eau ni la boue et apparemment pas la neige non plus !

Essai 2 : samedi 21 décembre

Là les choses sérieuses vont commencer. Direction Argeles sur Mer et plus précisément Neoulous & Valmy pour un ride bien accompagné sur un terrain inconnu pour moi. 9 potes en tout dont 2 sérieux clients avec Damien Oton et Simon André. Là ce n’est plus la fôret de Bouconne. C’est de l’enduro bien salé avec :
 du pierrier, dans lequel les pneus Michelin se comporteront très bien à mon goût.
 des sauts (marches, doubles, transfert…) de toutes les tailles dans lesquelles l’overvolt se débrouillera plutôt bien. L’embonpoint certain de l’objet semble être compensé par sa capacité à relancer dans les appels, un peu comme un crossman arriverait à sauter une grosse double juste en mettant du gazz dans les derniers mètres. L’autonomie diminue plutôt lentement et le vélo fait des envieux : tout le monde veut l’essayer….et personne ne veut me le rendre ! C’est ainsi que l’overvolt fera 3 spéciales sous les fesses de Damien Oton visiblement pas pressé de s’en séparer. Stable, pas piégeur malgré le terrain torturé, l’overvolt nous a régalés sur cette journée, une vraie réussite. La batterie plus puissante que sur les anciens moteurs offre un meilleur franchissement des obstacles. Sur cette journée on peut dire que l’overvolt nous a tous emballés et a prouvé qu’il était tout à fait utilisable pour une vraie sortie enduro musclée.

Essai 3 : mardi 24 décembre

Cette fois c’est direction Bruniquel et plus particulièrement les Abriols. C’est un spot que je connais bien et sur lequel je vais pouvoir faire une vraie comparaison avec mes habitudes. Au fait, habituellement je roule sur un spicy 916 carbone à 12 kilos ! J’arrive au parking de Bruniquel vers 9h, cette fois je suis seul alors on ne va pas prendre trop de risques ! La première liaison se fait par la route des Abriols pour aller au départ des spéciales locales. Habituellement je monte en 40 minutes et j’arrive en haut bien chaud ou plutôt passablement émoussé. Cette fois je suis en haut en 17 minutes…..et j’ai mouliné sans forcer…..c’est incroyable !!! J’attaque une de mes spéciales préférées surnommée « les crêtes » La première partie est un faux plat descendant rapide qui se négocie autour des 40 km/h. Avec l’overvolt ce sera 30 km/h, l’assistance étant coupée et mes jambes ne me permettant pas d’aller au-delà ! La suite est plus plate et toute en relance, l’assistance fait des merveilles dans un sifflement malicieux. Je me demande franchement si je ne vais pas plus vite dans cette portion ! Enfin on attaque la partie plus pentue, technique et tournicotante. Là l’overvolt montre un peu ses limites. Quand je ne pédale pas, l’inertie glolable de l’engin me ralentit pas mal. J’ai du mal à le bouger ou du moins c’est plus compliqué qu’avec mon enduro poids plume habituel. Néanmoins le plaisir est bien présent. Il faut simplement réapprendre à rouler différemment. C’est parti pour la remontée numéro 2…..toujours 17 minutes au lieu de 40 et toujours un effort TRES TRES léger. C’est purement scandaleux….tellement que je me demande s’il ne serait pas possible de tracter des copains dans les liaisons !! La spéciale 2 est surnommée "la déversante" tellement l’équilibre est précaire sur ce sentier taillé à flanc. Une nouvelle fois l’overvolt tire son épingle du jeu, les pneus assurent un grip suffisant, l’assistance m’aide dans les relances. Dernière liaison….encore une formalité avec la bouche fermée…..et c’est parti pour la SP3 « la coulante ». C’est la spéciale la plus longue de Bruniquel, au bas mot 10 min, et farcie de relances et petites raidars. L’overvolt excelle grâce à la puissance supplémentaire qu’il me procure. Le terrain est ultra boueux mais ça passe partout comme si je grimpais aux arbres ! La batterie n’est pas encore vide…je mets le mode turbo pour faire les 5 kms de route qui me ramènent au camion. Cette fois j’ai épuisé la batterie…. Ma sortie enduro d’environ 30 kms et qui se fait habituellement en 3h30 est bouclée en 1h30 !!!! Dément !!!

COMPORTEMENT

POINTS FAIBLES

Tout a été fait sur ce vélo pour que le pilote ressente le moins possible le « surpoids » lié au système d’assistance. Habitué à des goûts de luxe & roulant sur un enduro carbone à 12 kgs, j’ai souvent eu l’impression de conduire un paquebot ! Un temps d’adaptation me parait nécessaire pour s’accoutumer vraiment à ce nouveau paramètre.

Certainement lié au surpoids mais aussi à la géométrie, j’ai ressenti un manque de capacité à changer d’angle rapidement et à tourner court. Ce ressenti est me semble-t-il partiellement dû à l’état d’esprit du vélo mais aussi au fait de la taille L trop grande pour moi. Il faudrait donc confirmer avec une taille M qui améliorerait certainement ce feeling.

L’assistance est intelligente et n’intervient que quand vous pédalez, c’est top. Le revers de la médaille c’est que quand vous attaquez une portion de ride sans pédalage avec les manivelles parallèles au sol, toute assistance se déconnecte et vous basculez immédiatement sur une position off à laquelle se rajoute l’inertie conséquente des 21 kilos de la bête. Bilan la transition entre relance assistée surpuissante et zone sans pédalage se fait de façon assez brutale et avec une sensation d’inertie voire de ralentissement très rapide de l’embarcation. Un peu comme une sorte de frein moteur, inattendu sur un VTT ! C’est assez surprenant au début, encore une fois il faut s’habituer et rentrer plus fort qu’avant !

La fameuse bride a 25 km/h est également assez surprenante. Déjà elle est plutôt autour des 27 km/h, tant mieux. Elle parait logique pour des raisons de sécurité ! Quand vous retrouvez à 25 km/h entre les arbres alors qu’habituellement vous êtes à 10 ou 15 ça surprend déjà et il faut l’avouer c’est trop bon ! Il est bien compréhensible que les constructeurs veuillent limiter les accidents et leurs conséquences en modérant la vitesse. Néanmoins, ce qui est frustrant c’est d’accélérer comme un dragster jusqu’à 25 km/h (la sensation est proche de cela en mode turbo) puis de se retrouver sans assistance, donc quasiment scotché sur 25 km/h si on veut aller plus vite. Pour faire simple, vous montez à 25 km/h comme jamais dans votre vie….mais vous n’allez pas beaucoup plus vite car vous devez le faire à la seule force de vos cuisses et mollets…..pas facile avec un jouet de 21 kilos. Mon petit doigt me dit qu’il est possible de « débrancher » la bride et de passer à du 45 km/h mais là on relève de la mobylette, ça devient forcément plus dangereux et je nierais toute implication !

Pour en finir avec les « bémols », une tige de selle télescopique du genre reverb stealth en 125 mm n’aurait pas été de refus. Attention enfin à bien surveiller l’autonomie car une fois la batterie épuisée, il faut ramener à la seule force des mollets un engin de 21 kilos !

POINTS FORTS

La géométrie de l’Overvolt n’a rien d’extrémiste et est dédiée à un pilotage dynamique assurant une grande stabilité. Le moteur situé au niveau du boitier de pédalier assure un centre de gravité bas garantissant ainsi l’équilibre du vélo. Des bases longues, une position sur l’arrière grâce à un angle de tige de selle courbé et un poste de pilotage installé assez haut finissent le travail. Il se dégage un vrai sentiment de confiance et de sérénité quand on utilise ce vélo.

Le rendement n’étant pas notre souci premier grâce à l’assistance, on n’hésite pas à régler souple devant et derrière. Cela donne un vélo extrêmement confortable et avec des suspensions étonnantes d’efficacité. Le propédal est très fort, quasiment un bloquage et ne sera dédié que pour les portions bitumes.

3 capteurs de force, cadence de pédalage et de vitesse permettent de générer l’assistance la plus adaptée selon la pression exercée par le cycliste sur les pédales : 1000 mesures sont ainsi effectuées chaque seconde. L’assistance est donc intelligente (Lapierre parle d’une assistance adaptative)…plus elle sent que vous forcez plus elle vous aide, distillant la puissance quand c’est nécessaire ! C’est juste génial !

L’autonomie était ma grosse crainte et fut finalement une assez bonne surprise. Elle est conforme à celle annoncé par Lapierre : « suivant le terrain et l’assistance demandée elle varie de 30 à 90 kms ». En gros si on ne force pas du tout et qu’on est en turbo, il faudra rentrer au bout de 30 kms, de quoi faire tout de même un tour enduro classique en mode très feignant ! En mode eco et en forçant un peu on peut pousser la balade à 90 kms, génial non !? Entre les 2, à vous de gérer ! Et encore une fois c’est très facile avec l’autonomie restante affichée en Kms en plein milieu de votre compteur !

Parmi les autres points forts du vélo : On a un super freinage : les the one habituellement jugées violents & « on off » sont ici particulièrement adaptées pour freiner la bête qui se laisse facilement embarquer par son inertie. Les pneus ont été une bonne surprise avec un grip très honorable sur le sec comme dans la boue Les roues en 27.5” donnent la sensation d’avoir plus de grip, un meilleur franchissement des obstacles et de la polyvalence. Il faut remarquer le gros travail esthétique d’intégration du moteur, batterie…le vélo a de l’allure et tout s’insère avec discrétion. N’oublions pas l’originalité ! Comment vous dire….les gens se battaient pour me le piquer et l’essayer ! Et personne ne voulait me le rendre. Vous cherchez des compagnons de ride ?!?? L’overvolt va les attirer comme des mouches...

CONCLUSION

Cet Overvolt est un vrai VTT, accessible à tous, passe partout, agréable, ludique & joueur.

J’ai le sentiment qu’il peut séduire un public large, aussi bien tourné vers la performance que vers une utilisation loisir. • les vélotaffeurs qui en ont marre de faire de la route et des pistes cyclables et qui souhaitent aller voir dans les sentiers

• les VTTistes confirmés qui peuvent y trouver un intérêt dans une optique randonnée.

• Madame (ou Monsieur !) qui n’a pas le même entrainement que son conjoint mais qui souhaite tout de même l’accompagner dans ses balades bucoliques !

• Ceux qui souhaitent agrandir leur périmètre de jeu, aller voir la trace qu’on a jamais eu le temps ou l’énergie d’aller chercher en fin de sortie

• Celui qui aime se faire plaisir et qui veut augmenter la proportion descente/ludique et diminuer le temps/énergie passé en montée/liaison. • une alternative eux fameuses rotation en camion que les enduristes avertis pratiquent souvent.

• Le compétiteur soucieux de faire des reconnaissances d’un parcours qu’il soit XC, enduro ou DH sans se fatiguer.

Pour 4200 €, on peut accéder à toutes ces possibilités en découvrant un vélo déconcertant de facilité tant au niveau du système VAE que du ride. Le meilleur de la technologie VTT mariée à la technologie d’assistance électronique la plus moderne Vous l’aurez compris, j’ai été sérieusement emballé par le concept, On peut dire que votre testeur a eu un sérieux coup de foudre pour ce vélo électrique !

Culture Vélo Toulouse - Blagnac

Zone Commerciale Leclerc - 4 impasse Emile Zola
31700 BLAGNAC
Tél. 05 34 36 00 34
31blagnac@culturevelo.com

Horaires

Lundi :
Mardi : 10h 19h
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