Gilbert à l’heure

BMC Champion du monde

Gilbert à l’heure

J’AI 6 HEURES POUR SAUVER MA SAISON...

Voici ce que disait Phillipe Gilbert, juste avant les championnats du monde. Il est vrai que le coureur Belge avait connu quelques mésaventures cette année, une préparation en dent de scie avec des résultats en conséquence. rappelons le mais le début de saison fût catastrophique, pour le numéro 1 mondial, semé par son équipe lors du Chrono par équipes du Tirreno Adriatico, largué à cent bornes de l’arrivée lors du GP E3. Abonné absent lors des classiques, la saison débutait très très mal, pourtant petit à petit Gilbert a su remonter la pente

UN TRACÉ POUR LUI.

Gilbert, le savait un championnat du monde sur le Cauberg, c’était pour lui une promesse d’un maillot arc en ciel, qui n’allait peut être jamais se représenter dans sa carrière. Il fallait donc maintenant gérer la dernière bosse, et surtout la longue ligne droite vers l’arrivée.

UNE TACTIQUE PARFAITE.

Dans un premier temps, la course fût animée et pas par n’importe qui, on retrouvait Voeckler et Contador à l’avant de la course, derrière la sélection Belge gérait parfaitement la course. Dans les deux derniers tours tout rentrait dans l’ordre et Gilbert n’avait plus qu’une chose à faire, ATTAQUER.

LE FINAL.

Dans le dernier tour, soixante coureurs se présentent pour la gagne, Nibali au début du Cauberg accèlere, mais il est vite débordé par une violente attaque de Phillipe Gilbert, et de son BMC Team Slr. Derrière, personne ne peut suivre, et l’ancien numéro 1 mondial se détache nettement et profite du vent de dos. Les poursuivants ( Kolobnev, Boasson-Hagen,et Valverde) sont intercalés, mais c’est déjà trop tard. Gilbert creuse irrémédiablement son avantage, il finira en roue libre, pour savourer cette victoire qui après 6 h lui aura permis de sauver sa saison.

BMC, le choix des champions.

Cela va devenir une habitude du côté du Team BMC, avec Ballan qui avait remporté le titre en 2008, Evans en 2009 et Hushovd en 2010. Alors, encore une fois bravo au coureur du Team BMC, qui roulait d’ailleurs pour cette course sur le tout nouveau BMC TEAM SLR DI2.

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