Bien choisir son vélo à assistance électrique
Envie de pédaler sans effort ? A vous les promenades et randonnées à vélo électrique ! Suivez le guide Culture Vélo.
QUEL TYPE DE VÉLO CHOISIR ?
On vous aide à choisir le vélo électrique qui vous convient.
Si vous voulez vous rendre au travail facilement et sans transpirer, choisissez un vélo de ville électrique pour soulager votre effort. Vous n’aurez pas à forcer et en plus vous serez confortablement assis sur un vélo pensé pour reposer votre dos.
Si vous souhaitez avancer sans effort et ranger votre vélo facilement, optez pour le pliant ou compact. Vous pourrez l’emporter partout dans le train, le métro, le bus ou en vacances dans le coffre de votre voiture ou en camping-car. Il est à la fois pratique et électrique !
Si vous voulez aller vite, pensez au speed bikes ! Ils sont débridés à 45 km/h. C’est le vélo idéal si vous avez de grandes distances à parcourir.
Si vous voulez rouler sur tous les chemins facilement, testez le VTC électrique ! Le moteur vous aidera à moins forcer sur des passages difficiles. Pour votre confort, les pneus larges et la suspension facilitent la traction. Tous les équipements sont prévus ensuite pour améliorer vos balades.
Pour passer partout et remonter la pente en s’amusant, le VTT électrique en semi-rigide ou tout suspendu est l’idéal ! Le moteur agit comme une remontée mécanique et vous permet aussi de suivre vos amis sur une rando VTT.
Pour rouler plus longtemps sur toutes les routes, pensez au gravel ou route électrique pour grimper un col facilement, affronter une montée difficile, suivre des amis chevronnés, rallonger sa sortie ou rentrer plus facilement chez soi, sur route ou en gravel, c’est ce que vous permet l’assistance électrique.
Maintenant que vous savez sur quel modèle vous orienter, on vous en dit sur les critères de sélection.
Comment ça roule un électrique ?
1. La batterie
Destinée à alimenter le moteur, l’autonomie de la batterie dépend de la puissance du moteur et de la densité énergétique de celle-ci, exprimée en Wh (watt-heure). Plus les Wh sont importants, plus la distance que vous pourrez parcourir avec une charge sera grande.
La batterie peut être positionnée à différents endroits : dans le tube diagonal, sur celui-ci, au niveau du tube de selle, ou sur le porte-bagages. Certains motoristes proposent aussi des batteries additionnelles de la dimension d’une gourde à placer dans le porte bidon.
Notre conseil : Optez plutôt pour des batteries de 36V voire 48V, c’est le gage d’une puissance accrue. Amovible c’est mieux, vous la transporterez plus aisément sur 5 étages que votre vélo tout entier !
QUELLE EST L’AUTONOMIE DE LA BATTERIE ?
L’autonomie d’un vélo électrique peut varier considérablement en conditions d’utilisation réelles.
De nombreux critères entrent en jeu, des caractéristiques du vélo, de celles du cycliste jusqu’aux conditions extérieures. Puissance du moteur, capacité de la batterie, type et niveau d’assistance utilisés, poids du vélo et de l’utilisateur, ainsi que la topographie rencontrée sur le trajet, le revêtement de la route et la météo. Si vous roulez avec le niveau d’assistance à son maximum continuellement, votre autonomie baissera rapidement en conséquence. Une gestion intelligente de l’assistance en fonction de votre fatigue étendra l’autonomie du vélo. La durée de vie d’une batterie et donc son efficacité tient aussi au nombre de cycles de chargement qu’elle a fait.
Pour info : Une batterie Li-Ion est conçue pour 600 à 1200 cycles de charge.
2. Dérailleur ou vitesses dans le moyeu.
En usage urbain privilégiez les vitesses dans le moyeu. Plus simple d’utilisation et d’entretien (généralement il ne nécessite aucun entretien). Pour une utilisation plus sportive et dans les zones aux pentes raides, le dérailleur est plus léger et permet une gestion plus fine de la démultiplication et de l’assistance.
3. Capteurs et consoles de contrôle.
Les capteurs régulent le niveau d’assistance, c’est le cerveau du vélo. Pas de secret, un vélo performant emportera des capteurs de haut vol.
Il existe différents capteurs :
– Un capteur de pédalage qui détecte la rotation des manivelles et la cadence afin de déclencher l’assistance du moteur et l’ajuster.
– Un capteur de vitesse qui permet de connaître en temps réel l’allure du vélo, et coupera l’assistance lorsque la limite sera atteinte (25 km/h)
– Suivant le niveau de sophistication de votre vélo, il pourra être muni d’un capteur de couple, capable de déterminer la force appliquée par le cycliste sur les pédales afin d’adapter au mieux la puissance et l’assistance.
– Votre vélo peut également être équipé de capteurs gyroscopiques analysant l’inclinaison du vélo pour que le calculateur détermine si le vélo est en ascension et adapte ainsi le couple moteur.
La console, elle, est votre tableau de bord, permettant de tout contrôler ou paramétrer. Elle permet de piloter le moteur du vélo, contrôler l’autonomie disponible, le niveau et l’intensité d’assistance. Certains modèles permettent d’utiliser votre smartphone comme console offrant ainsi d’autres fonctionnalités comme le guidage GPS, l’analyse des performances...
4. Le couple
Exprimé en newtons/mètre (N·m), représente la force du moteur. Plus le couple sera élevé, plus votre sensation de facilité au pédalage sera grande. Une valeur à garder à l’œil si vous comptez utiliser votre vélo électrique en montagne et en zone vallonnée. Les couples vont de 15 à 85 N·m. Sa puissance en Watt est la quantité d’énergie que le moteur consomme (il y a un lien avec le couple developpé). En gros, si le moteur consomme 250w, avec une batterie de 250 wh, l’autonomie théorique sera d’une heure (en usage continu).
Qu’attendez-vous pour lancer ?