Bien s’éclairer à vélo

Nous venons de passer à l’heure d’hiver et la lumière du jour a déjà bien baissé. C’est le bon moment pour investir dans un éclairage pour votre vélo et ainsi assurer votre sécurité, où voir et être vu est primordiale.

Saviez vous que la loi oblige les cyclistes à s’équiper en lumière vélo, en ville et hors agglomération ?

En effet, il est primordial d’assurer sa visibilité quand vous roulez tôt le matin ou tard le soir. L’éclairage fait donc partie du matériel indispensable à avoir. L’éclairage fait partie de la signalisation obligatoire en ville et imposée par le Code de la route. La loi oblige les cyclistes à équiper leur vélo d’un phare avant et d’un éclairage arrière, d’un catadioptre avant et arrière et de réflecteurs, ainsi que d’une sonnette. De face comme de dos, des automobilistes comme des piétons, il faut qu’ils vous voient.

Face à ce grand choix de produits, comment choisir celui qui me convient le mieux ?

On vous dit tout dans notre article.

Il existe différents types de systèmes d’éclairage : des phares vélo à installer à l’avant et des feux arrière pour vélo. Tous plus ou moins puissants, ainsi que des éclairages originaux sur roue. Ou encore, des feux plus classiques avec ou sans clignotants. L’évolution technologique des dernières années a permis de rendre l’éclairage plus compact, plus léger et bien plus puissant.

Alors quel éclairage vélo choisir ? Voici les paramètres à prendre en compte lors de l’achat de votre lumière pour vélo :

  • L’environnement où vous roulez (ville, sentier, campagne, hors agglomération)
  • Les conditions de luminosité (la journée, le matin, le soir)
  • Votre vélo (électrique, VTC, vélo de route) Vos besoins (par exemple, devez-vous éclairer la route ?)
  • Votre quotidien (Pouvez-vous recharger via USB vos lumières la journée ? Combien d’heures roulez-vous ? )

1. Le type d’alimentation

Le choix du type d’alimentation dépendra en grande partie de la fréquence d’utilisation : Pour une utilisation occasionnelle : l’éclairage à piles s’avère suffisant, simple à utiliser et offre très peu de manipulation. Pour une utilisation régulière, l’éclairage sur batterie rechargeable (en USB) évite des manipulations surprises et un surcoût dans le temps.

2. Le type de pratique

Pour une utilisation en ville, l’éclairage urbain vous permet généralement de voir, mais pas d’être vu ! C’est donc sur cet aspect qu’il faudra investir avec notamment un éclairage arrière puissant. Pour une utilisation occasionnelle en ville, nous vous conseillons un éclairage de puissance de 7 à 32 lumens. Pour une utilisation régulière, de 20 à 100 lumens et de 120 à 300 lumens pour une utilisation intensive. Pour une utilisation VTT ou route, un éclairage plus puissant est nécessaire : en VTT l’éclairage artificiel est absent. Sur route, vous partagez l’espace avec des véhicules dont le gabarit et la vitesse représentent un danger. De ce fait, nous vous conseillons d'avoir des éclairages de 20 à 200 lumens pour une utilisation occasionnelle, de 120 à 500 lumens pour une utilisation régulière et de 500 à 1500 lumens pour une utilisation intensive.

3. Le mode d’éclairage

Fixe : L’éclairage est permanent, c’est un bon point, mais vous attirez moins l’œil des autres usagers de la route. Idéal en éclairage avant pour éclairer la route ou le chemin devant vous et savoir où vous mettez les roues. Clignotant : Les autres usagers vont mieux vous voir, et généralement l’autonomie sera meilleure. Idéal en feu arrière pour se signaler, certains ont une portée jusqu’à 2km.

4. Les détails qui font la différence

Pour être bien vu, nous vous conseillons de diversifier vos sources d’éclairage. Pour ce faire, les possibilités sont nombreuses : sur le casque, les sacoches, sous la selle, sur le porte bagage… Vous pouvez multiplier les éléments réfléchissants sur votre vélo (flanc des pneus, gardes boue, rayons, pédales...) ou sur vous même (vêtements réfléchissants, brassards, chevillères…) et ne nécessitent pas d’énergie pour fonctionner.

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