Dick Burke, un grand monsieur du vélo, s’en est allé.

Dick Burke, co-fondateur de Trek Bicycle nous a quitté la semaine dernière. Culture Vélo s’associe à la peine de sa famille et de ses amis et leur transmet ses plus sincères condoléances. Pour ceux qui ne connaitrait pas le parcours extraordinaire de ce grand monsieur du vélo, voici le texte publié sur le site de Trek :

« Trek Bicycle Corporation est en deuil après la perte de Richard “Dick” Burke, le co-fondateur et PDG, décédé à l’hôpital de Milwaukee lundi soir dernier après des complications liées à une opération du cœur. Il avait 73 ans.

Né à Chicago en 1934, Burke fit ses études à l’université du Milwaukee, obtenant une maitrise de l’administration des entreprises en 1956.

Après l’université, Burke eut différentes expériences professionnelles enrichissantes. Avec un penchant pour la Finance, Burke devint directeur financier et principal actionnaire de Roth Distribution, une société basée à Milwaukee. En 1976, avec 100,000 dollars de Roth et l’intuition que des cadres de haute qualité et fait à la main aux Etats-Unis pourrait combler le fossé entre Schwinn et les cadres de vélos importés du marché Japonais, Burke fonda Trek Bicycle dans une vielle grange rouge louée à Waterloo, Wisconsin.

Avec des fins de mois un peu difficiles, TREK se lança dans la manutention de cadres en acier haute-qualité fait main. Sous la seule direction de Burke, Trek grandit de ses humbles débuts dans la grange à ce qu’elle est aujourd’hui, le plus important fabricant de cycles aux Etats-Unis. En 1998 Burke prit le rôle de Président du Conseil d’Administration, et laissa progressivement les rênes de l’entreprise à son fils John. Il resta cependant actif dans l’entreprise jusqu’à sa mort, siégeant au Conseil d’administration jusqu’à la fin. Au-delà de l’homme d’affaires doué et accompli, c’est davantage sa personnalité philanthropique et son sens de la responsabilité sociale qui restera dans les mémoires.

Son investissement dans l’établissement de nouveaux programmes à l’université, la responsabilité sociale de son entreprise, le développement de sa fondation, « la Trinité », ont énormément aidé les habitants de la région de Milwaukee.

Cet homme effacé, qui détestait l’idée d’avoir son nom sur une plaque de bâtiment, avait une idée précise de comment sa générosité pouvait faire la différence, les activités de sa fondation se concentrant sur l’éducation des jeunes, la jeunesse en ville, et le développement du Leadership.

Comme il disait, “si vous avez assez de chance pour gagner de l’argent en ce monde, vous avez la responsabilité de le rendre à la société en retour ».

Il laisse sa femme Camille, 5 enfants et 11 petits-enfants. »

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