Rencontre avec l’Olympisme !

Information de dernières minutes : Anne-Caroline Chausson, championne Olympique de BMX !! La française remporte la première médaille d’or de la discipline devant Lætitia Lecorquillé, l’autre représentante tricolore. Bravo à elles !!!

Avec son intronisation aux Jeux Olympiques de Pékin, le BMX fait une entrée en fanfare dans les sports médiatiques. Jusque là cadenassée aux X-Games et autres Festival International des Sports Extrêmes (FISE), cette discipline va enfin être reconnue à son juste droit et prendre la place qui lui incombe dans le paysage cycliste national et international. Puis quelle chance pour la France qui compte en ses rangs la crème de la crème des pilotes de Race. La Race ? C’est quoi ? Culture Vélo vous embarque sur la planète BMX pour une petite présentation...

Vélo de poche, capacités hors normes !

Appelé dans nos tendres campagnes « bicross », le BMX est un vélo de petite taille avec des roues de 20’ permettant une maniabilité accrue de la machine, avec une taille de pneu plus grosse à l’avant. Ensuite le principe est relativement simple : du gros tube, de l’aluminium chez les jeunes et du carbone chez les pros et pas de dérailleurs. Inutile de s’encombrer ! Il faut dire que le BMX reste une discipline où les efforts sont brefs mais intenses, donc pas le temps de changer une vitesse entre deux bosses ou entres deux acrobaties... Ce type de vélo reste donc très nerveux et très maniable pour une utilisation O combien spectaculaire !

Les disciplines

Si le BMX fait son apparition aux Jeux Olympiques, c’est grâce à la race. Une discipline de vitesse sur un parcours comportant des bosses. Les pilotes, au nombre de 8 par manches, s’élancent d’une rampe, leur permettant d’atteindre en quelques coups de pédales, les 60 km/h. Ensuite, c’est entre 300 et 400 mètres d’efforts et de franchissements de bosses pour rallier l’arrivée. Aux différents stades de la compétition (1/8, ¼, ½...), les pilotes disputent plusieurs séries, recevant ainsi des points en fonction de leur classement. A Pékin, 32 représentants se disputeront les trois breloques sur un parcours de 350 mètres pour les femmes et de 370 mètres pour les hommes. Côté tricolore, Anne-Caroline Chausson et Lætitia Lecorquillé seront les favorites au même titre que la Britannique Shanaze Reade. Le tiercé devrait être avec ses trois dossards. Coté garçon, Thomas Allier s’est incliné laissant les espoirs français sur Damien Godet. Affaire à suivre dès cette nuit !

Vélo singulier pour utilisations plurielles...

Le BMX ne se résume pas à la race, puisque l’on retrouve aussi du dirt, du flat ou encore du street. Autant de disciplines qui révèlent toute la richesse de ce sport en devenir, dont le spectacle est indissociable. Souvent dit extrême, le BMX est avant tout une pratique accessible à toutes et tous, tant la nature ou encore la ville sont des terrains de jeux opportuns pour s’exprimer. Né dans les années 60, il venait en remplacement du motocross pour les amateurs de sensations fortes aux moyens limités !

Les équipements du pilote !

Pour partir à l’assaut d’une médaille olympique, il faut du matériel. Au-delà du vélo nécessaire, vous l’aurez bien compris, le pilote dispose d’un casque intégral, de genouillères, de coudières, plastron et gants parce que quand ça frotte dans les virages, il vaut mieux avoir de quoi se protéger. La selle est anecdotique puisque les pilotes sont sans cesse en « danseuse » pour conférer un maximum d’explosivité à leur pédalage. Des qualités de pilotage, d’explosivité et sang-froid sont essentielles pour se hisser au sommet de la hiérarchie mondiale.

Crédits photos : BMX2DAY