Les vélos du Tour de France dans vos magasins

Le plus grand évènement vélo de l’été est là ! Gaudu, Démare, Nibali, Yates, Cosnefroy, Uran… On parle souvent de leur talent mais on oublie que la machine joue aussi son rôle dans leurs exploits. On passe en revue les vélos qui seront utilisés par les pros pendant le Tour de France et qui sont disponibles dans vos magasins Culture Vélo.

Lapierre : la France à l’honneur

Arnaud Démare n’aura plus son maillot tricolore mais pourra compter sur son bel Aircode bleu marine

Lapierre équipe une seule équipe : Groupama-FDJ, depuis plus de 20 ans. Cette longévité entre la marque tricolore et la structure de Marc Madiot est quasi unique dans le milieu professionnel. Sur le Tour de France, l’équipe sera emmenée par Arnaud Démare pour disputer les sprints (vainqueur de 2 étapes sur le Tour de France) et de David Gaudu pour la montagne et le général. Pour chasser les étapes, Arnaud Démare bénéficiera du tout nouveau Lapierre Aircode DRS sorti cette année. Il s’agit d’une véritable fusée française développée justement en étroite collaboration avec l’équipe pour obtenir les meilleures performances possibles. Pour David Gaudu, prometteur coureur breton et fidèle lieutenant de Thibaut Pinot en 2019, il s’exprimera plutôt sur le Lapierre Xelius SL qui a subi un petit lifting pour cette année 2021. Côté chrono, là aussi il y a eu du changement l’an dernier et des résultats : champion d’Europe de la spécialité pour le Lapierre Aerostorm piloté – on peut le dire – par Stefan Kung. Cette année, l’Aerostorm a même été champion de France avec Benjamin Thomas.

Trek : le vélo du Requin de Messine

Trek-Segafredo. Dans le nom, on sait déjà quelle marque possède l’équipe américaine. Vincenzo Nibali, vainqueur du Tour 2014, ou ses lieutenants français Kenny Elissonde et Julien Bernard, s’exprimeront dès que la pente s’élèvera sur le Trek Emonda SLR. C’est peut-être anecdotique mais l’Emonda SLR a été élu vélo de l’année 2021 par le média TopVélo. Mine de rien, ça classe la machine. L’Emonda a été repensé l’an dernier – nous l’avions même testé – en se rapprochant du Trek Madone SLR qui lui sera plébiscité par les rouleurs-sprinteurs comme Mads Pedersen ou Jasper Stuyven. Dans l’exercice du chrono, le Trek Speed Concept fait office de machine à rouler pour aller chercher le meilleur temps.

BMC : la Suisse est à l’heure

Le Teammachine et ses roues Campagnolo, ça en jette.

La firme suisse n’a plus son équipe titre mais roulera cette année avec deux équipes au cœur du peloton. Tout d’abord avec l’équipe française AG2R La Mondiale. On y retrouvera le champion olympique Greg Van Avermaet, le talentueux Benoit Cosnefroy ou le vainqueur de l’étape à Loudenvielle en 2020 Nans Peters. En montagne, ils ont là une belle option : le BMC Teammachine. Nous l’avons actuellement en test et on peut vous dire que c’est une formidable machine à grimper. L’équipe savoyarde n’a pas réellement de pur sprinteur mais utilisera sur les étapes plates le BMC Timemachine Road qui fut un temps l’arme favorite de Fabian Cancellara. Une autre équipe roulera sur BMC : Qhubeka-Assos. Dans ses rangs, Victor Campenaerts, recordman de l’heure, devrait s’amuser sur les chronos avec le BMC Timemachine. Quel que soit le modèle, tous ces BMC ont été pensés pou fendre l’air avec une intégration parfaite des câbles. Un travail d’orfèvre.

Bianchi : l’Italie au service des Australiens

Sur le Giro, Simon Yates a goûté au succès sur son Specialissima

Si la marque au vert céleste n’était pas passée loin de la victoire l’an dernier avec Primoz Roglic, à l’intersaison elle a pris la direction de l’Australie. L’équipe BikeExchange utilisera le Bianchi Oltre XR4 pour les étapes plates et vallonnées. L’objectif ? S’imposer avec son sprinteur-puncheur Michael Matthews. Entre temps, le nouveau Bianchi Specialissima a fait son retour dans le peloton et sera l’arme favorite en montagne des Simon Yates et des Esteban Chaves. Une attraction quand on sait qu’auparavant la Jumbo Visma n’utilisait que l’Oltre XR4. Pour les chronos, les rouleurs enfourcheront le Bianchi Aquila CV.

Scott : des vélos de chasseurs d’étapes

L’Addict RC est...beau

Le Team DSM roule depuis cette année sur les vélos Scott. C’est aussi la nouvelle équipe de Romain Bardet mais le Français a préféré disputer le Giro cette année. Alors comme l’an dernier, l’ex-équipe Sunweb chassera les étapes avec deux nouvelles armes : le Scott Addict RC et le Scott Foil. Sur les étapes vallonnées, Soren Kragh Andersen et Tiesj Benoot sont les meilleurs dans l’exercice pour filer dans l’échappée sur la selle de leur Addict RC et lever les bras à l’arrivée. Pour les sprints ? Cees Bol ou Nils Eekhoff ne sont pas les plus connus certes, mais en petit comité, leur puissance liée au Scott Foil pourrait faire parler la poudre. Pour l’exercice chronométré, les coureurs de la DSM utiliseront le Scott Plasma à deux reprises sur ce Tour : entre Changé et Laval puis entre Libourne et Saint-Emilion.

Cannondale : le SuperSix Evo en machine à grimper

Magnus Cort Nielsen a montré sur la Route d’Occitanie que le SystemSix pouvait affronter des pentes à 15%.

Ce sont les hommes en rose de la formation EF Education Nippo qui ont l’honneur d’utiliser les vélos de la marque américaine avec deux possibilités comme toutes les équipes : le Cannondale SuperSix Evo pour la montagne ou le Cannondale SystemSix pour les étapes plus plates. En montagne, il sera fièrement tiré vers le haut par les deux grimpeurs colombiens Rigoberto Uran et Sergio Higuita mais sûrement sur les étapes les plus montagneuses. En effet, il y a quelques semaines nous avons pu discuter avec Simon Carr, coureur franco-britannique de l’équipe, qui nous expliquait que si les pourcentages ne dépassaient pas les 6-7%, le SystemSix offrait toujours un meilleur rendement que le SuperSix. Au-delà des 8%, le SuperSix devenait indispensable.

Trouver un magasin

Avec 83 magasins, il y a nécessairement un Culture Vélo près de chez vous :

ou