Le Catalogue 2007

Des vélos et des hommes

Le vélo à visage humain

Ils pensent vélos, vivent vélos, font le vélo, et surtout le partagent. Ils sont Vélovivants. Ce sont nos magasins. Nos vélos héros 2007. Avec leur humanité et leur savoir, ils méritent d’être aujourd’hui célébrés sans fausse modestie. Piliers de notre passion, ils vont être nos parrains 2007. Vous le savez maintenant, notre famille Culture Vélo est pleine d’allant et toujours prompte à s’agrandir ainsi qu’à découvrir de nouveaux points de vue. Car elle a, sans doute, plus que tout autre, …

Le vélo à cœur,
le vélo au cœur…

À cœur de célébrer nos plus grands champions, mythe fondateur et néanmoins torturé de notre sport et premiers parrains de nos actions. À cœur d’ouvrir nos portes et nos esprits à toutes les filles pratiquantes en 2005. À cœur de revendiquer une conscience environnementale, d’entreprise citoyenne et d’écocyclistes en 2006.

Enfin à cœur de célébrer cette année, ceux qui sont au cœur du vélo, tout autant et même plus que les champions ou les marques de nos rêves. Nos magasins, nos adhérents… De la femme à la vie, il n’y avait qu’un pas. De la vie au vivant, il n’y a guère plus. Nous sommes dans un lieu de vie… très actuel : Le magasin.

Des interlocuteurs Vélovivants
Éloge de l’Échange

Et bien vivants. Vous les reconnaîtrez, sans doute, en couverture de ce catalogue. Ils représentent le vélo à visage humain qui nous plaît tant. La passion qui les habite, la somme de compétences qu’ils représentent et l’énergie qu’ils déploient, sont le terreau de notre activité. De fait, les magasins animent et animeront toujours les envies des pratiquants. Grâce à eux, tout est possible. Voir, toucher, écouter et sentir, avant d’acheter. Et surtout échanger. À nos yeux, le mot a plusieurs acceptations que nous revendiquons toutes. En matière de commerce ou d’échange, la modernité ne consistera pas à substituer l’information au conseil. À remplacer le contact humain par la donnée technique. À laisser la marchandise parler alors qu’elle n’a rien à dire …

Aujourd’hui, l’information circule plus vite qu’elle ne parle vraiment

Plus de technologie, de références, de nouveautés, de modes. Le flux est permanent et ininterrompu. Il nous tient en haleine tout au long de l’année. Aussi, les choix deviennent plus complexes, plus délicats. Nous devons faire face à des problèmes de compatibilité. Arbitrer entre des matériaux, des géométries, des versions de plus en plus exclusives... Nous faire une opinion sur des consommables nombreux et parfois incertains. Informations et désinformations, nouveaux canaux de distribution, hyper-segmentation des bénéfices et des pratiques. Nous sommes, avec le vélo, au cœur de la spirale technologique qui accompagne le progrès des offres de biens d’équipements. Une agitation perpétuelle à la fois fascinante et perturbante quand il s’agit d’acheter quelque chose de vraiment nouveau avec la perspective de se faire réellement plaisir et ainsi d’avoir un bénéfice, un profit.

Le magasin est le lieu d’échange le plus abouti que l’homme a créé pour commercer

Face à cette évolution, les magasins Culture Vélo se veulent un repère. La possibilité de toucher, d’évaluer, de comprendre des produits et un sport frappé de cette technologie, qui parfois nous donne le tournis au moment de devoir choisir. Aujourd’hui plus que jamais, le magasin est incontournable parce qu’avant tout, il demeure ce qui manque sans doute le plus à notre époque : un lieu de rencontre et d’échange.

Maladie moderne : le non commerce

Le “ non commerce ”, ou quand la vente se passe du conseil… du contact. Quand on achète un prix ou une remise et non pas un “ bien ” choisi de manière motivée et justement approprié à un besoin ou une envie. On ne commande pas un vélo comme on achète une pizza. On ne télécharge pas une potence comme une chanson à la mode. Une fausse modernité se dégage à vouloir systématiquement supprimer les intermédiaires, les étapes, les compétences. On ne vend pas du “ jetable ”, mais une marchandise qui s’évalue, se présente, se sélectionne, se touche…. Il faut un savoir faire. Mélange d’expérience et de compétences. Au sens le plus noble, le commerce est un métier et pas une farandole virtuelle résonnant au son des musiques d’attente d’improbables hot-lines. Seuls liens possibles aujourd’hui et pour bien des achats, entre un acheteur et un vendeur. Quelle ineptie. Le monde de l’économie doit être plus que jamais réel et responsable, plutôt que virtuel et cynique.

Nous ne sommes pas des marchands de sable

Aujourd’hui, il existe une agitation perpétuelle dans le monde du vélo, comme dans bien d’autres secteurs. Le prix, la caution des marques, la qualité du service, le savoir-faire des personnes, les victoires des champions ne semblent plus avoir de sens… ou de valeur. Tout est confus et des marchands de sable apparaissent périodiquement semant dans nos pupilles ébahies par une passion toujours aussi captivante, des paillettes éphémères. Qu’ils ne nous rendent pas aveugles. Pour ce qui nous concerne, si le prix est essentiel, la valeur d’un produit ou d’un service l’est encore plus. Le prix n’est qu’une partie des éléments à prendre en compte pour juger de la satisfaction d’un achat. Il ne s’agit pas de vendre plus cher. Mais de vendre “ juste ”. De mettre en œuvre ce que nous appelons “ le juste choix ”. Celui qui mène à la satisfaction. Celui qui respecte les apports de chacun à leur juste valeur. Celui qui prend en compte l’avant, le pendant et l’après d’un acte de consommation. Celui qui assure la pérennité des vraies marques et des structures. Le choix du réel et du vivant. Le seul apte à maîtriser la formidable évolution technologique que notre sport à traverser. Un commerce équitable de proximité. Un équilibre.

Culture d’Idées
Le plus beau reste à faire

Nous avons devant nous une opportunité formidable. Celle de pouvoir choisir et construire notre vélovie. Sur le vélo. Bien sûr. Mais autour du vélo, surtout. En respectant des règles fondamentales de partage et d’échange. Partage et respect de l’environnement. Echange et respect entre les personnes. Reconnaissance des rôles et des compétences de chacun dans la grande chaîne économique de l’échange. Notre conviction est qu’il faut bâtir notre projet autour de l’humain. La main qui tend et fabrique la marchandise aura toujours plus de sens que son seul prix. Le profit qui résulte d’un achat sera toujours supérieur à sa valeur marchande si vous en tirez du plaisir, dans la durée. Mettons du Vélovivant dans nos choix de consommateurs cyclistes. Dans nos critériums du dimanche. Dans nos grandes épreuves sportives. Dans nos idées et dans nos actes. Le plus beau sera peut-être fait.

Parrains pour longtemps

Nous le souhaitons évidemment. La fidélité que vous témoignez à nos magasins depuis la création de notre enseigne est notre plus grande fierté. L’assurance que nous avons fait les bons choix avec Culture Vélo, à votre attention. Des choix pour le vélo. Mais aussi, un choix de société. Un choix de qualité où l’homme a encore la primauté sur la marchandise. Où le conseil a autant de valeur que le produit. Où le respect est à la base de l’échange. Où la vie prévaut sur le virtuel. Nos magasins Culture Vélo représentent une forme d’activité humaine visible et productive générant une valeur ajoutée incomparable, qui ne se “ chiffre ” pas uniquement. Nous sommes là où vous vivez. Là où vous aurez besoin de nous, pour rêver, comprendre, progresser, choisir et profiter de votre vélovie. Continuons d’échanger. Le plus possible et en toutes choses. Vous pouvez compter sur nous. Un parrain, c’est pour la vie.

Denis Briscadieu, dirigeant de la centrale Culture Vélo

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