Du coursier à l’aventurier

Le vélo change de vitesse. Une évidence. Sa culture devient à la fois “tendance” et “patrimoniale”. Le matériel a été boosté technologiquement comme jamais, en l’espace de 10 ans. L’appel d’air est énorme. Le vélo recrute. Le vélo mute... A différents points de vue que nous avons tous plus ou moins traités dans nos thématiques catalogue. Mais, il reste un sujet que nous n’avons pas envisagé distinctement : le renouveau du mode opératoire sportif.

C’est ce que nous appelons : passer de l’ère du coursier à celle de l’aventurier. Cette mutation est très importante car elle recouvre une réalité sociale qui est un signe de renouveau extrêmement réjouissant.

Elle se caractérise par l’abandon du culte du résultat qui se voit remplacé par celui de l’engagement. Chaque mois, une épreuve “hors gabarit” vient rejoindre le calendrier sportif. Fini les critériums et les X-Country de 2 heures, le pistolet sur la tempe. Vive la Haute-Route, les 24 heures du Mans, les Iron man, l’Oxygen Challenge, l’Anjou Vintage, l’Etape Argentina, le ROC, la MB Race etc... Le vélo et ses terrains de jeu passent en mode aventure. En format long. Les épreuves ne sont plus des compétitions, mais des challenges dont la démesure prend avant tout la forme d’un défi personnel ou collectif.

On ne “court” plus, on se lance un défi seul ou à plusieurs.

C’est la nouvelle mythologie du vélo. Celle qui va sans doute remplacer le vieux mythe des forçats de la route.Ces nouveaux pratiquants sont, et seront, de plus en plus les ambassadeurs d’un cyclisme régénéré, teinté d’Outdoor, beaucoup plus contemporain.

Du coursier à l’aventurier...